La règlementation ne donne pas de définition du travail en hauteur. Il s’agit donc pour l’employeur de définir les mesures à mettre en œuvre en se basant sur les règles générales données par le code du travail (articles L. 4121-1 et suivants).

Toutefois le code du travail prévoit une liste de cas particuliers dans lesquels les lieux et moyens d’accès doivent être construits, installés ou protégés pour ne pas exposer les travailleurs aux chutes (par exemple, les passerelles, les puits, les bassins, …)

Il est également interdit d’utiliser des échelles, escabeaux ou marchepieds comme poste de travail. Cependant, il est possible de déroger à cette règle lorsque l’évaluation du risque est faible, et qu’il s’agit de travaux courts et non répétitifs (on peut imaginer par exemple le changement d’une ampoule ou d’une borne wifi). On peut utiliser un escabeau sécurisé par exemple.

Quoi qu’il en soit, pour le travail en hauteur, on ne monte pas sur une chaise, on ne monte pas sur un bureau et on ne fait pas de pyramide humaine.